Convictions d'un grand père / Overtuigingen van een grootvader
Evolution de l'Univers depuis le Big-Bang
L'inflation de l'Univers
Un millionième de milliardième de milliardième de milliardième de seconde après le big bang, les particules primordiales se scindent en quarks et en électrons. La symétrie entre matière et antimatière se rompt. De même, une transition de phase libère une énergie colossale. L’espace se dilate 1030 à 10100 fois en 10-32 seconde ! C’est l’ère d’une fantastique inflation. Ses effets expliquent notamment l’uniformité du cosmos. À l'issue de l'inflation, l'univers était encore extrêmement dense et chaud. On pense que sa masse volumique devait être de l'ordre de 1094 kilogrammes par mètres cubes, et sa température de 1028 kelvin.
Les premiers noyaux (protons et neutrons) d'hydrogène et d'hélium se sont formés environ 3 minutes après le Big-Bang.
Rayonnement fossile
Aussi appelé « fond diffus cosmologique », ou rayonnement thermique à 3 K. Il s'agit d'un rayonnement en provenance de toutes les directions du ciel, dont les propriétés correspondent au rayonnement thermique d'un corps noir (*). Il a été découvert en 1965, et s'explique comme étant un reliquat de la période d'intense chaleur qu'a connu l'univers, 380.000 ans après le Big-Bang. Ce rayonnement nous parvient aujourd'hui de régions qui se trouvent actuellement à plus de 45 milliards d'années lumières de la Terre, et sa température n'est plus que de 2,78 K environ. Mais au moment où ce rayonnement a été émis voilà presque 13,7 milliards d'années, ces régions étaient portées à des températures de plusieurs milliers de degrés.
Les premières galaxies se formèrent environ 7 milliards d’années après le Big-Bang à partir de la collection d’atomes et de molécules issus de la fusion de l’atome d’hydrogène.
(*) En physique, un corps noir désigne un objet idéal dont le spectre électromagnétique ne dépend que de sa température.
De l’infiniment petit à l’infiniment grand
L’allégorie de la caverne de Platon nous faisait déjà apercevoir le caractère virtuel de l’image que l’Homme se faisait de la réalité de l’Univers. Notre imagination pour se représenter les choses semble ne pas avoir de limite ?
Jusqu’au début du XXème siècle, nos savants philosophes, physiciens et mathématiciens, semblaient se satisfaire en contemplant l’infiniment grand d’un univers plutôt statique et en manipulant l’infiniment petit fait de particules appelées atomes eux-mêmes constitués d’un noyau et d’électrons.
Quatre interactions élémentaires étaient responsables de tous les phénomènes physiques observés dans l’univers, chacune se manifestant par une force fondamentale :.
· L’interaction nucléaire forte (cohésion du noyau),
· l’interaction électromagnétique (cohésion moléculaire),
· l’interaction nucléaire faible (cohésion du proton)
· la gravitation (attraction exercée par une masse)
Un des défis pour les scientifiques modernes est de trouver une structure élémentaire universelle de la matière qui permettrait d’intégrer ces quatre forces fondamentales en accord avec toutes les observations faites sur l’Univers.
Après avoir décomposé l’atome en éléments (Quarks, Leptons et Bosons), ils ont du "inventer" la Matière Noire et l’Energie Sombre, pour faire coïncider théorie et observations...
Aujourd'hui, certains théoriciens espèrent avoir enfin trouvé le composant élémentaire universel de base qui intégrerait les quatre forces fondamentales sans avoir besoin d'inventer cette matière noire fictive : « la Corde » (une sorte de cordelette vibrante possédant une tension, à la manière d'un élastique).
Ce que nous percevons comme des particules de caractéristiques distinctes (masse, charge électrique, etc.) ne serait que divers types de cordes, vibrant à des fréquences différentes. Celles-ci seraient ainsi à l'origine de toutes les particules élémentaires de notre Univers.
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